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A peine eut il franchi la balustrade de la vie
Le funambule groggy sondait la pluie à son visage
Comme s’il se savait pouvoir renaître à la nuit
Par l’onde soyeuse et fertile des nuages
…si l’homme descend du songe… (bis)
Dès lors à la lisière des failles béantes du néant
Jouant de pitreries dans une tempête de météores
Il faisait naître un tumulte de torrents rougeoyants
Flattant ses sentiments et courtisant sa mort
…si l’homme descend du songe… (bis)
Se repaître du folk, de la rage, de la fureur
Images cauchemardesques passées au prisme cathodique
Tous les tirants du monde se légitiment par la peur
Du loup dans le troupeau obèse de moutons faméliques
…si l’homme descend du songe… (bis)
Dans les bras des sirènes il noyait sa dépendance
Traçant entre les lignes la défiance du destin
Mais l’inaudible dessin pourtant gravé d’audience
S’évaporait en volutes sirupeuses de ses mains
Il naquit ignorant et n’acquit rien de plus
Bercé par la litanie de son inconsistance
Et délaya le chaos de ce vide absolu
A l’illusion dérisoire d’une éphémère jouissance
…si l’homme descend du songe… (bis)
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2. |
Vampire
03:02
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3. |
Les gargouilles
02:29
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4. |
Insomnie
02:48
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Et bien, te revoilà, toi, ma vieille rancune
Toi qui si souvent m’as fait affronter la lune
Tu ne me manquais pas hideuse sangsue
Toi qui tue le temps en même temps qu’il me tue
J’avais espéré te noyer la nuit dernière
Lorsque je t’ai perdue au fond de mon verre
Mais tu as retrouvé le chemin de me doutes
Des regrets qui me pèsent, des remords qui me coûtent
Et tu me fais l’affront de me bourrer le crane
Des yeux, du cul, des seins pour lesquels je me damne
Tous les plaisirs charnels de l’amour me condamnent
Chaque nuit d’abstinence aux errances dipsomanes
Je veux aimer cette femme mais ne la comprends pas
Est-elle de feu, de glace ou de chair comme moi ?
Suis-je donc à ce point laid qu’elle me prenne en pitié ?
Plutôt que simplement pas son corps m’achever
Et toi tu n’m’écoutes pas, tu es là uniquement
Pour jouer de ta torture, exercer tes talents
Mon désespoir s’empale sur un pieu d’infortune
Au creux de mes oreilles hurle un silence nocturne
La noirceur de la nuit me force les paupières
Glissant derrière mes yeux comme des éclats de verre
Me poussant à maudire ce qui fera demain
Tu me laisseras pour … mort au petit matin
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5. |
Absurde requiem
03:08
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Quand arrive la suite de s’envoler gaiement
Vers l’infini des fuites qui remplissent l’océan
Surgissent les prémisses d’une active dépression
Et calfeutrant l’abysse une image sans raison
Si l’icône intéresse par sa passion d’anges morts
Quand soudain pris d’ivresse au festin de triste sort
Connue comme un chou blanc, étranglée par l’orgueil
La vie qui nous aime tant nous conduit au cercueil
Sans remord, ni souci, le fleuve s’écoule lentement
Et change le récit d’autres balbutiements
Compris dans le voyage outre les passagers
Entraîne dans le naufrage le cercle de l’amitié
Si pour autant qu’on puisse resserrer les écrous
L’oubli fait le délice de ceux qui deviennent fou
Majoritaire en hombres, sursitaires sans lendemain
Apparaissent bien sombres les heures des gens humains
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6. |
Comme un zombie
04:09
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7. |
La matrice
02:58
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Réinventer mon être d’aujourd’hui et demain
Illégitimité d’un monde où tout va bien
Existence idéale, produit de l’illusion
Eviter le naufrage d’un quotidien sans raison
Exile allotropique bercée par mes mensonges
Voyageur onirique navigant dans mes songes
Réalité virtuelle, virtuose déraison
Eclipsant le réel, l’âme à l’abandon
Nourrir ma vie de rêves par subordination
Ingurgiter l’irréel jusqu’à saturation
Exile allotropique bercée par mes mensonges
Voyageur onirique navigant dans mes songes
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8. |
Macadam
03:36
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Colère, tristesse et amertume
Enchevêtrées dans le bitume
C'est le choix du macadam
Pic et pic et colédrame
Tant de douleur dans ces larmes
Qui est le tueur et quelle est l'arme
C'est le choix du macadam
Pic et pic et colédrame
Fendant l’asphalte d'un chrysanthème
Sensiblement toujours le même
C'est le choix du macadam
Pic et pic et colédrame
Peine de moteur ou panne de cœur
Arrêt tragique pour quelques fleurs
C'est le choix du macadam
Pic et pic et colédrame
Parti trop tôt, revenu jamais
à ceux qui aimant attendaient
C'est le choix du macadam
Pic et pic et colédrame
Colère, tristesse et amertume...
Colère, tristesse et amertume...
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9. |
Super Connard
02:26
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10. |
La fin
01:55
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X-Pulsion Évreux, France
Avec des textes souvent un peu sombres, toujours en français et à coup de guitares distordues, de basse velue, de casseroles
battues, de voix charnues, X-Pulsion vous offre un son résolument rock.
Chacun de ces 5 piafs a des influences différentes allant de Jad Wio à Motorhead, d'OTH aux Charlots en passant par Bauhaus. Je vous laisse imaginer ce qui sort de la marmite quand on mélange tout ça...
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